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24/09/2010

Manger, une question de sens : soirée NLPNL le 30 septembre

jul2008 041.jpgComme je vous l'avais annoncé dans mon billet de rentrée, j'interviendrai jeudi 30 septembre dans le cadre des soirées NLPNL sur le thème "Manger, une question de sens" (c'est à double sens, vous aviez compris, hi hi !).

La participation est de 5 euros pour les adhérents NLPNL (vu la qualité des intervenants, adhérer est plutôt intéressant) ou 15 euros pour les non-adhérents. Aucune obligation d'être praticien ou formé à la PNL (la programmation neuro-linguistique, un ensemble de techniques pour mieux utiliser son cerveau), ce sont des approches grand public.

Inscription ici

Ce que dit le site NLPNL :

"Ariane GRUMBACH: Manger, une question de sens
Horaire : de 19h précises à 21h30; accueil à 18h 30
Adresse : A l'institut REPERE, 78 av du Gl Michel Bizot 75012 PARIS, Code porte:B1024.

La gourmandise ne fait pas grossir !

Dans un monde régi par la vitesse, envahi par une cacophonie nutritionnelle qui nous parle de régime anti-cancer, d'omega 3, de pesticides, de cinq fruits et légumes..., on ne sait plus comment manger. On pense santé ou minceur et on oublie trop souvent le plaisir. Se nourrir est une activité indispensable et l'une des plus fréquentes de notre vie. Mais lui donne-t-on sa juste place ? N'est-elle pas trop présente dans notre tête alors qu'on y consacre de moins en moins de temps ?

Manger n'est pas anodin. Que l'on soit gourmet, au régime, bon vivant, soucieux de sa forme, nous avons une relation riche et complexe à l'alimentation, modelée par la famille, la culture, l'environnement. Ariane Grumbach, diététicienne-nutritionniste, nous aidera à la décoder.

Elle nous montrera que le plaisir de manger est important à notre sérénité et ne fait pas grossir, au contraire ! Que l'on peut manger moins avec sa tête et plus avec son corps et avec ses sens. Démonstration pratique incluse."

17/07/2010

Comprendre le comportement alimentaire, c'est compliqué !

Il y a quelques jours, j'ai assisté à un très intéressant colloque de l'lNRA (Institut National de Recherche Agronomique). Il s'agissait de la présentation d'une "expertise collective" qui a consisté à analyser et synthétiser 1600 articles traitant des comportements alimentaires.

Les trois enseignements clés que les chercheurs ont tiré de ce travail colossal étaient intéressants. Les voici :

- il est très difficile d'établir un lien de causalité entre l'alimentation globale et la santé. Cela peut paraître étonnant tant on entend de discours sur les bienfaits de tel ou tel aliment ou groupes d'aliments. Mais le fonctionnement du corps humain est tellement complexe, les interactions entre aliments tellement nombreuses, le temps d'apparition de certaines pathologies tellement long qu'on ne peut établir vraiment de relation claire entre les deux.

- les normes sociales ont un poids important sur nos comportements alimentaires. Les habitudes en matière de structure et rythme des repas, les choix alimentaires, le sens qu'on donne à certains aliments, tout cela est très lié au milieu social et à ce qui nous est transmis.

- il y a de sérieuses limites à l'efficacité des actions ciblant les consommateurs (du style "Mangez 5 fruits et légumes chaque jour"...) et visant à accroître leurs connaissances. Il serait préférable de mener des actions globales et agissant notamment aussi sur l'environnement.

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Il ne suffit pas de répéter "Mangez 5 fruits et légumes" pour changer les comportements !

J'ai apprécié qu'il soit beaucoup question de goût dans les interventions des chercheurs et des représentants du Ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche (MAAP), en espérant que cela se concrétise  dans des actions, notamment à destination des enfants. Il a en effet été noté l'importance de la petite enfance dans la formation des habitudes alimentaires.

Voilà en tout cas matière à réflexion pour les pouvoirs publics. Ceux-ci ont également reçu récemment un rapport du CNA (Conseil National de l'Alimentation). Attendons maintenant la publication du "Plan National Alimentation" pour voir les grandes lignes de leurs décisions en matière d'alimentation. Ce n'est certes pas facile de définir une politique dans ce domaine tant l'alimentation est au carrefour de préoccupations multiples : économique, sociale, géographique, de santé, patrimoniale, éducative, gastronomique, comportementale, ... Il y aurait tant à faire mais l'argent manquera sûrement !

Si vous êtes intéressé (e) par la synthèse du rapport , il est téléchargeable sur le site de l'INRA.

Si vous voulez lire le rapport du CNA, c'est sur le site du MAAP

12/06/2010

Les consultations vues par... Claire

Après Hortense et Yaël, Claire, qui m'a consultée, répond à trois questions pour témoigner sur mon approche du comportement alimentaire, pas tout à fait traditionnelle.

Trois questions à Claire, 25 ans, chef de projet dans la musique

Q. Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?

"Parfaitement. Ariane n'a rien à voir avec une diététicienne "classique", dans le sens où elle n'impose aucun régime, ne pèse pas et ne diabolise aucun aliment. Un vrai bonheur ! J'ai beaucoup aimé sa démarche d'accompagnement avec toujours une vision positive dans tous les comportements. J'ai aussi beaucoup apprécié qu'Ariane ne porte jamais de jugement de valeurs sur mes excès alimentaires. Ariane est aussi très à l'écoute et s'intéresse au rapport à la nourriture plutôt qu'à la nourriture elle-même. Elle s'intéresse au fond du problème et cela permet donc de le régler de manière durable."

Q. Qu'est-ce que cela vous a apporté aujourd'hui ?

"Cela a changé beaucoup de choses dans mon quotidien : adieu culpabilisation, bonjour plaisir ! Un vrai soulagement donc. Je suis ravie d'être devenue une "Inconsciemment Compétente"* qui a un rapport sain à la nourriture. La perte de poids s'est faite en douceur et sans aucune frustration. Si la perte de poids était mon objectif en entrant chez Ariane, il est vrai qu'aujourd'hui, je la remercie surtout pour avoir assaini mon rapport à la nourriture."

Q. Pourriez-vous donner un exemple de changement concret dans votre façon de manger ?

"Avant, je mangeais une barre de chocolat tous les soirs par "récompense" de ma dure journée de labeur. Ce n'était presque plus un plaisir, mais plutôt une habitude. Aujourd'hui, je mange un carré de chocolat quand j'en ai vraiment envie et quand cela me fait vraiment plaisir. Je le déguste d'autant plus."

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Les femmes et le chocolat, une relation compliquée !

*NB : Claire a retrouvé une régulation naturelle : son corps et ses sensations lui indiquent quand manger et s'arrêter de manger sans qu'elle ait trop à y penser consciemment.

24/03/2010

Les consultations vues par...Hortense

Mon approche de la diététique n'est pas tout à fait traditionnelle. Pour aider à mieux comprendre ma démarche de prise en charge du comportement alimentaire, ce blog donnera de temps en temps la parole à une personne qui est venue me voir et qui répondra à trois questions.

Trois questions à...Hortense, 29 ans, consultante.

Blog : Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?

Hortense : La première fois, j'ai été vraiment surprise. J'ai réalisé que la diététique, ce n'était pas forcément passer par la pesée, l'indice de masse corporelle, ... mais plutôt qu'il s'agissait d'une rééducation alimentaire. Ensuite, tout du long, ça s'est très bien passé. J'ai trouvé les différents exercices que je faisais entre les consultations très instructifs. C'était vraiment bien de comprendre par l'expérience, de faire une rééducation empirique, concrète. Et puis on a bien ciblé sur ce qui était important me concernant : manger selon ses envies, ne pas se focaliser sur l'équilibre alimentaire et la nécessité de manger des fruits et légumes mais se faire plaisir, et le rassasiement alors vient avec.Fotolia_20194470_ariwasabi.jpg

Blog : Qu'est-ce que cela vous apporté aujourd'hui dans votre relation à l'alimentation ?

Hortense : Je me fais plaisir en mangeant ! Je me suis éloignée du sens des obligations qui me faisait préparer des repas équilibrés même si ce n'était pas ce dont j'avais envie. Selon les soirs, j'ai plus ou moins faim, j'ai des envies variées et c'est cela qui guide le contenu de mon repas. Je peux très bien sauter un repas si je n'ai pas du tout faim alors que cela aurait été impensable avant. J'ai vraiment bien intégré le travail sur l'écoute de mes envies et cela me fait finalement manger de tout ! Parallèlement, je considère moins l'alimentation comme un refuge que comme une source de plaisir. Au global, j'ai une relation beaucoup plus détendue avec la nourriture. Et cela a été bénéfique pour ma silhouette !

Blog : Pourriez-vous donner un exemple concret de changement dans votre alimentation ?

Hortense : J'écoute vraiment mes envies. Par exemple, un soir, je mangerai une soupe car c'est ce dont j'aurai envie et le lendemain, j'aurai envie de cookies et je les mangerai sans aucune culpabilité.

Merci à Hortense et à bientôt pour une autre interview.

Photo © Ariwasabi - Fotolia.com

 

11/01/2010

Bienveillance et non jugement

Je participe assez régulièrement à des cours ou stages de NIA, une discipline source de bien-être dont j'ai déjà parlé ici.

La prof rappelle à chaque fois, notamment pour les nouveaux participants, certains des principes du NIA, la bienveillance et le non jugement. Chacun bouge, danse la chorégraphie en fonction de ses possibilités, de son envie du moment  et on n'est pas là pour juger les autres.

Cela a fait écho en moi car la bienveillance et le non jugement, ce sont aussi deux règles que j'essaie, modestement, d'appliquer dans mes consultations.

En effet, je suis là pour recevoir dans les meilleures conditions d'écoute possible les personnes qui viennent me voir, pour les aider à comprendre leur comportement alimentaire et à s'engager dans la voie de certains changements. Je ne suis pas là pour leur imposer des diktats, leur dire que ceci est bien et que cela est mal dans leur façon de manger. Je ne suis pas un « gendarme » de la nutrition, qui serait là pour donner des bons ou des mauvais points. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne pèse pas les personnes à mon cabinet. Car ce serait introduire une zone de jugement qui ne me parait pas souhaitable. Il y a d'autres moyens de suivre l'évolution du comportement alimentaire. Je suis là pour accompagner les personnes sur le chemin de nouvelles habitudes et d'une plus grande sérénité par rapport à l'alimentation, chemin qui peut parfois prendre bien des détours et nécessiter du temps, cela dépend de l'histoire de chacun.

28/09/2009

Expérimenter pour trouver comment manger

J'ai entendu hier une phrase d'Albert Einstein qui m'a intéressée : "La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information". Cela peut s'appliquer à de nombreux domaines certainement. De mon côté, je l'ai rapprochée de ce que je propose souvent à mes patients, c'est-à-dire d'expérimenter eux-mêmes plutôt que d'écouter tel ou tel discours nutritionnel. En effet, ils sont les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour eux, en l'expérimentant avec leur corps, leurs sensations, leur goût, et cela sera une connaissance plus utile pour trouver un comportement alimentaire qui leur convient, que les informations recueillies à droite à gauche mais non testées sur soi-même et qui de plus changent tout le temps ! Manger donc en écoutant ses sensations et en faisant des expériences pour trouver ce qu'on aime, la quantité dont on a besoin, les aliments qui rassasient, etc.